La fosse septique est l'un des éléments constitutifs d'une installation d'assainissement non collectif. Elle reçoit soit uniquement les eaux sanitaires, soit l'ensemble des eaux sanitaires et ménagères.
Cette fosse a pour objet de faire décanter les matières solides et les hydrolyser (liquéfier) par fermentation sous l'action des bactéries anaérobies naturellement présentes. Ce travail demande plusieurs semaines à plusieurs mois de séjour pour les matières fécales et déchets de cuisine. La fosse n'assure qu'un prétraitement d'une dizaine de jours de rétention. La capacité de la cuve doit donc être calculée en conséquence.
La fosse n'assure qu'une fonction de pré-traitement ; seulement 30 % de la pollution carbonée est détruite. Le traitement proprement dit est le plus souvent assuré par le sol, au moyen d'un élément épurateur. Cela suppose que les caractéristiques pédologiques des sols soient compatibles : suffisamment perméable mais pas trop pour éviter un transfert trop direct vers la nappe phréatique.
Le rejet direct des eaux sortant de la fosse dans toutes eaux de surface ou fossé est évidemment interdit en raison de la pollution et le rejet à l'égoût également puisque la fermentation ayant commencé, elle s'étendrait rapidement à tout le réseau d'assainissement (odeurs, corrosion).
|